L’Aéroport métropolitain de Montréal (MET) et la Direction de Santé publique de la Montérégie (DSPu) ont annoncé ce jeudi la création d’un comité conjoint sur la thématique de la qualité de l’air qui sera appuyé par une firme d'expert externe. 

Cette collaboration serait entre autres dans le but de faire une surveillance des indicateurs de qualité de l’air ainsi que de trouver des tactiques pour réduire les impacts des activités de l’aéroport sur la qualité de l’air de la région. 

« Aujourd’hui, nous avons le devoir de développer les aéroports différemment, avec la plus grande concertation et transparence. Notre approche en matière de qualité de l’air est une manifestation concrète de cette nouvelle approche et de notre engagement envers notre communauté. [...] Nous pourrons repousser les frontières et devenir une référence quant à la gestion de la qualité de l’air », a déclaré Simon-Pierre Diamond, vice-président, affaires corporatives au MET.  

Trois stations temporaires d’échantillonnage seront installées à l'extrémité des pistes et un capteur témoin sera placé à proximité de l’aéroport pour permettre de collecter des données sur une période de six mois dans le cadre de la première phase du comité. Les données récoltées par ces capteurs seront publiques dans le but de les rendre accessibles aux citoyens. 

« La Direction de santé publique de la Montérégie souhaite contribuer à l’amélioration en continu de la qualité de l’environnement et par le fait même, à la santé de la population. L’obtention de données sur la qualité de l’air extérieur représente un premier pas essentiel au déploiement de stratégies visant à limiter l’impact sur la qualité de l’air des activités aéroportuaires.», a ajouté Dr Julien Michaud-Tétreault, médecin-conseil à la Direction de santé publique de la Montérégie.

Selon lui, cette initiative permettrait de mettre en place des actions concrètes et bien ancrées dans la réalité du territoire de la Montérégie et des inquiétudes des citoyens.