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Vols de nuits à l'aéroport de Saint-Hubert: le Capa-L demande l'aide de Longueuil

Mercredi 14 juin 2017 14:00 TVRS
Après deux jugements en leur faveur, le premier de la Cour supérieure et le second de la Cour d’appel, et près de dix ans d’attente, le Comité antipollution des avions de Longueuil (Capa-L) demande à nouveau l’aide de la Ville pour que soient homologués les silencieux sur les avions qui effectuent des vols de nuit à l’aéroport de Saint-Hubert.

 

À la suite d’un recours collectif intenté par le Capa-L en 2011 puis un jugement de la Cour supérieure confirmé par la Cour d’appel, le Capa-L, les écoles de pilotages, l’aéroport de Saint-Hubert ainsi que Transports Canada en sont arrivés à un consensus, en 2015.

 

L’entente, réglée hors cour, établissait que les écoles de pilotage avaient trois ans pour homologuer des silencieux aux avions faisant des vols de nuit. Toutes les parties avaient adhéré.

 

Trois ans plus tard, l’entente arrive à échéance et «les écoles de pilotage ne se sont toujours pas conformées», indique Johanne Domingue, présidente du Capa-L. D’abord parce que les vols sur la piste 24 gauche, celle qui donne directement au-dessus des résidences, ont encore lieu la nuit, ensuite parce que les silencieux n’ont pas été installés sur ces avions, explique Mme Domingue.

 

En somme, le Capa-L et ses membres «sont totalement déçus du non-respect du jugement de la Cour supérieure qui a été obtenu après de longues négociations».

 

Comment peut intervenir la Ville de Longueuil ?

 

Johanne Domingue a livré un plaidoyer, hier soir, au conseil municipal de la Ville de Longueuil, demandant aux élus de faire respecter vigoureusement le jugement concernant les horaires de nuit.

En négociations depuis neuf ans avec différentes instances pour que les vols de nuit soient interdits sur la piste 24 gauche, Mme Domingue a adressé la situation aux conseillers sur «ce que la Ville entend faire pour défendre ses citoyens».

 

Éric Beaulieu, conseiller du district Iberville, a indiqué d’emblée être «entièrement d’accord» avec les propos amenés par la présidente du Capa-L.

 

Membre du conseil d’administration de l’aéroport de Saint-Hubert, M. Beaulieu a ensuite répondu «que la pression [pour faire respecter l’entente], on le fait de façon quotidienne et régulière. Il n’est pas question qu’on étire inutilement. Vendredi matin, c’est un sujet qu’on va amener farouchement au CA de l’aéroport.»

 

 

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