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Réunis à Longueuil, les chefs de partis défendent la gestion de l'offre

Vendredi 31 août 2018 14:25 TVRS

En pleine campagne électorale, les chefs des principaux partis politiques se sont réunis à Longueuil, vendredi matin, pour lancer un message clair : ils défendront la gestion de l’offre bec et ongles.

 

Au bureau de l’Union des producteurs agricoles (UPA), le président Marcel Groleau a sonné l’alarme, rappelant que «40% des revenus agricoles proviennent de la gestion de l’offre» au Québec.

 

Les négociations qui se tiennent à Washington entre le Canada et les États-Unis pour moderniser l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) pourraient coûter cher aux fermes familiales québécoises qui sont sous la gestion de l’offre : 116 000 emplois ainsi qu’un chiffre d’affaires annuel qui se calcule en milliards de dollars sont actuellement menacés, a averti M. Groleau.

 

Les chefs de partis ont ensuite exposé leur vision tour à tour. Le premier ministre et chef du Parti libéral du Québec (PLQ), Philippe Couillard, a affirmé qu’il défendrait la gestion de l’offre «jusqu’au bout». Un message partagé par Jean-François Lisée (Parti québécois), Manon Massé (Québec solidaire) et Sylvie D’Amours, porte-parole de la Coalition avenir Québec (CAQ).

 

Quelques chiffres

 

Selon les plus récentes données du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), la production laitière se classe deuxième en matière de nombre d’entreprises en Montérégie. Il s’agit d’un secteur d’activité particulièrement menacé par les industries étrangères, d’où l’importance de la gestion de l’offre.

 

Dans l’ensemble, le secteur bioalimentaire est considéré comme un «véritable pilier» pour la région. Au Québec, par exemple, le quart des emplois liés à cette industrie se trouve en Montérégie, qui compte 7077 entreprises agricoles.

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