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Chambly : relations tendues entre la Ville et le syndicat des pompiers

Jeudi 09 juin 2016 00:00 TVRS

La mésentente semble régner entre la Ville et le syndicat qui représente les pompiers de Chambly. Le syndicat des pompiers et pompières du Québec déplore un climat de travail «malsain» dans cette ville, où plusieurs employés d’expérience auraient été forcés par Chambly à prendre leur retraite. Selon le syndicat, la tension a atteint des proportions inquiétantes l’an dernier lorsqu’un pompier aurait été congédié «sans causes justes et suffisantes». «Menaces de congédiement à répétition, rencontres enregistrées avec les employés, et ce, à leur insu et réprimandes sévères sont à présent coutumes pour les pompiers de Chambly. C’est inacceptable […]», s’insurge le conseiller syndical François Morin. Le syndicat dit également remarqué un roulement important des employés, ce qui forcerait ceux toujours à l’emploi à «mettre les bouchers doubles, voir triples» pour compenser. Une situation qui toucherait également les cols bleus et les cols blancs de la municipalité. «Des services efficaces pour les citoyens passent par un travail accompli par des employés traités avec respect ! La Ville de Chambly se vante d’avoir des services municipaux 24% moins chers que la moyenne. [Mais] cette économie se fait-elle au détriment des conditions de travail de ses employés ?» a questionné M. Morin. La Ville réfute vivement La Ville a répliqué de manière cinglante aux propos tenus par le conseiller syndical François Morin, qualifiés de «chimères» par Chambly. «La dernière retraite d’un pompier remonte au mois de novembre 2014 pour un employé qui comptait plus de 40 ans de service. Il n’y a donc pas eu aucune retraite forcée. Pourquoi écrire une telle chose, sinon vouloir répandre des chimères ?», a écrit la Ville. Cette dernière a expliqué qu’un seul membre du personnel des pompiers a été récemment congédié, et c’est parce qu’il n’avait pas respecté les règles de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). La Ville affirme également qu’il n’y a eu aucun départ récent chez les cols bleus, et donc que les propos tenus par le syndiqué sont tout simplement «faux». «La Ville de Chambly possède un taux de rétention de son personnel d’environ 95 % et aucune plainte n’a été déposée au Service des ressources humaines concernant le Service d’incendie», a ajouté la Ville. «M. Morin tente d’envenimer les négociations par un comportement syndical archaïque et dépassé des années 70 qui n’ont plus leur place en 2016», a conclu la Ville, qui souhaite réitérer sa pleine confiance envers son personnel.

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