Le conseil de Ville de Saint-Lambert a imposé une suspension de trois jours sans solde à une de ses brigadières, une décision que remet en question le conseiller de l’opposition Jean-Pierre Roy.

Selon M. Roy, les conseillers ont été forcés de prendre cette décision administrative «importante», sans avoir accès à la version de l’employée.

«Pour tout congédiement ou suspension, je crois qu’on devrait avoir la version des deux parties», croit M. Roy, pour justifier son vote contre cette décision du conseil.  

«Pour connaître la brigadière, elle a eu des ennuis de santé. Considérant que c’est un cas très délicat, je crois qu’on aurait dû avoir le point de vue de la brigadière en privé et la version des ressources humaines, pour ensuite voter en connaissance de cause», affirme-t-il.

Selon M. Roy, on aurait surpris la brigadière assise dans son véhicule pendant les heures de travail.

Cette version n’a toutefois pas été corroborée par la Ville, qui refuse de commenter cette suspension «de par le caractère personnel du dossier».

«Peut-être que c’est en effet répréhensible, mais peut-être qu’il y a un contexte médial à vérifier», a expliqué M. Roy.

Du côté du Syndicat des cols bleus de Longueuil, qui représente la brigadière, on se fait avare de commentaires.

On reconnaît qu’un dossier disciplinaire est en traitement concernant une brigadière et on dit maintenant s’assurer que les droits de cette dernière seront respectés dans le processus.