Dans son rapport financier de l'année 2024, la Ville de Saint-Basile-le-Grand fait part d'un endettement stable, qui est passée de 71,7 M$ à 71,9 M$, en plus d'un excédent de fonctionnement de 1,5 M$.

Cette dette comprend les chiffres des organismes contrôlés tels que la Régie intermunicipale de sécurité incendie de la Vallée-du-Richelieu (RISIVR), des organismes divers tels que la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), et de la Ville. Précisons que la dette de cette dernière à elle seule a diminué entre 2023 et 2024, passant de 62,6 M$ à 60,9 M$. 

Déposé lors de la séance ordinaire du conseil municipal du 5 mai, le rapport 2024 témoigne, selon la Ville, « d’une gestion rigoureuse des finances municipales ». Saint-Basile est également fière de ses revenus, qui ont dépassé les prévisions budgétaires de près de 4,5 M $, en raison de plusieurs facteurs, tels que les subventions du MEIE pour l’accès temporaire sur la 116, les revenus d’intérêts supérieurs en raison de la hausse des taux d’intérêt et de l'augmentation des excédents accumulés à la fin de 2023, les droits de mutation immobilière qui ont été au-delà des attentes, et les redevances gouvernementales accrues liées à la gestion des matières résiduelles et au recyclage. 

Cela dit, les dépenses totales de la municipalité ont aussi excédé le budget, soit de 2,4 M$, mais on précise que « si l’on exclut le montant de 2 534 500 $ associé au projet subventionné pour la construction d’un accès temporaire sur la 116, les dépenses réelles auraient été inférieures aux prévisions de 135 300 $ ». Rappelons que la construction de cet accès temporaire au chantier de la future usine de Northvolt est entièrement financée par le gouvernement du Québec, et que les dépenses qui y sont associées « n’ont eu aucun impact sur le résultat net de la Ville ».