Le conseil municipal de Saint-Bruno-de-Montarville a adopté le Programme triennal d'immobilisations (PTI) 2024-2025-2026, qui prévoit environ 154M$ en investissements de la part de la municipalité.

Selon les informations transmises par l'administration montarvilloise à ce sujet, les sommes sont divisées en trois catégories: 65% du budget sera attribué à des investissements en Croissance et amélioration (99 943 000$), 32% seront plutôt investis pour la Pérennité des infrastructures (48 987 000$) et 3% se traduiront en dépenses pour la qualité de vie des citoyens (5 261 000$). 

Parmi les projets que l'administration du maire Ludovic Grisé Farand veut mettre de l'avant, on compte 10 projets identifiés comme principaux, mais 34 projets au total.

Les trois projets qui arrivent premiers en termes de sommes qui leur seront accordées sont la construction d'un complexe multisport, avec des sommes de plus de 64,6M$ prévues sur trois ans, la construction d'un égout collecteur sanitaire entre le Grand-Boulevard et la station d'épuration, qui a un budget prévu de 19,3M$ en 2024 et la construction d'une patinoire couverte et réfrigérée au parc Marie-Victorin, pour un peu moins de 13,5M$. 

Adopté à la majorité

Lors de la séance de juillet, seul le conseiller indépendant Louis Mercier était présent comme élu ne faisant pas partie de la majorité. Il a choisi de demander le vote sur le PTI puisqu'il estime que le ratio d'endettement de la ville fera en sorte de la faire entrer dans une nouvelle fourchette de municipalités. « On dépense, on fait des projets, mais la ville s'endette. Et je ne peux accepter cela: il faut qu'il y ait des reports de projets et par exemple, je pense à la patinoire pour laquelle on veut absolument la faire, il faut savoir qu'à Saint-Bruno on a deux fois plus de patinoires que [les municipalités voisines] », a notamment indiqué le conseiller municipal du district 5. 

Son collègue du district 8, Marc-André Paquette, a rétorqué que comme Saint-Bruno est en croissance, « c'est sûr qu'on doit investir dans des infrastructures dignes d'une grande ville, qu'on s'apprête à devenir. Entretemps, c'est sûr que le taux d'endettement va être plus élevé que présentement. La réalité, c'est qu'aujourd'hui, on a les infrastructures de la ville d'aujourd'hui. Ce qu'on veut, c'est d'avoir les infrastructures de la ville de demain. » Cela fait en sorte, selon M. Paquette, que Saint-Bruno devra s'endetter, mais à un niveau budgété et qu'il sera possible d'assumer sur une plus longue période de temps.