Des appareils auditifs pour les aînés à faibles revenus de la Rive-Sud
L’Association des personnes avec une déficience de l’audition (APDA) distribuera des appareils auditifs gratuitement le 30 mai prochain aux aînés à faibles revenus de la Rive-Sud.
En effet, la 4e édition du service « D’une oreille à l’autre » aura lieu à la clinique Audison Centre auditif Smith & ass. Audioprothésistes.
Des prothèses auditives seront offertes gratuitement aux aînés inscrits, ainsi que l'accompagnement de deux audioprothésistes bénévoles qui conseilleront les personnes sur le choix de l’appareil et feront l’ajustement. Les aînés inscrits au programme pourraient aussi bénéficier d’aide de suppléance à l’audition, tels que des téléphones amplifiés et des cadrans, mais aussi de tests d’audition.
Ce projet vise les adultes de 65 ans et plus, gagnant moins de 20 000 $ par année, qui ont déjà eu un diagnostic de déficience auditive. Il vient aussi en aide à ceux qui ont besoin d’un deuxième appareil qui n’est pas remboursé par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Pour y participer, les personnes intéressées doivent communiquer avec l’APDA, s’inscrire et remplir plusieurs formulaires. Au total, 12 places sont disponibles et les inscriptions se terminent à la mi-mai.
Le service « D’une oreille à l’autre » a déjà fourni des appareils à 40 personnes lors de ses trois missions à l’aide du financement du Ministère de la Famille.
Les prothèses proviennent de dons, et ont été nettoyées, réparées et réinitialisées.
Selon l’enquête canadienne sur les mesures de la santé, 50 % des personnes âgées de plus de 75 ans vivent avec une déficience auditive.
Selon la directrice de l’APDA, Marie-Hélène Tremblay, l’absence d’appareils auditifs peut devenir un frein à la communication, créer des situations d’isolement et d’insécurité et accélère le déclin cognitif pour les personnes vieillissantes. « C’est pourquoi nous voulons améliorer les conditions de vie des aînés malentendants à faible revenu en leur donnant accès aux nouvelles technologies sensorielles leur permettant de demeurer actifs le plus longtemps possible », conclut Mme Tremblay.