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La Croisée de Longueuil affiche ses couleurs pour ses 40 ans

Mercredi 29 juin 2016 00:00 TVRS

Après 40 ans d’existence, l’organisme longueuillois La Croisée affiche enfin ses couleurs et arbore fièrement son logo sur son bâtiment, signe que sa mission est toujours bien implantée dans la métropole rive-sudoise. «C’est très important pour nous de souligner nos 40 ans. Si on est encore présents dans la communauté, c’est parce que notre mission est pertinente, c’est parce qu’on répond à un besoin», croit Marta Ortiz, directrice générale de l’organisme. Elle voit surtout ce 40e anniversaire comme l’occasion de souligner le travail essentiel de ses bénévoles, qui tiennent à bout de bras la mission de La Croisée,  soit de venir en aide aux plus démunis de la société. Les activités de l’organisme sont pour le moins diversifiées : friperie à bas prix, cuisine collective, animation culturelle et jardin communautaire sont au nombre des piliers de l’organisation. «Peut-être qu’il y a des gens qui nous connaissent sur un aspect, mais se rendent finalement compte d’une autre activité, et peuvent profiter de notre savoir-faire», a expliqué Mme Ortiz pour souligner la pertinence d’offrir un large éventail de service. Le financement : le nerf de la guerre   Malgré la renommée de l’organisme, obtenir le financement adéquat reste malgré tout le nerf de la guerre pour La Croisée, «comme pour à peu près n’importe quel organisme communautaire», a précisé Mme Ortiz. «Le prix du panier d’épicerie augmente sans cesse. En ce moment, même si on est à la moitié de l’année, nos réserves de la guignolée ont déjà beaucoup diminué», se désole la directrice générale, qui blâme la flambée des prix de la nourriture et les coupes incessantes des gouvernements. «Le gouvernement provincial a coupé à l’été 2014 un programme pour le jardin communautaire, une coupure d’environ 200 000 $. Ça se ressent, les coupures. On doit faire preuve de créativité pour aller chercher de nouveaux partenaires.» De nouveaux partenaires qui permettent à l’organisme de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier pour ainsi gérer le risque de meilleure façon, dans un contexte d’instabilité économique. «On est bien conscient que de dépendre entièrement des subventions gouvernementales, ce n’est pas réaliste pour nous.» Et malgré le financement qui se fait plus rare, les besoins, eux, augmentent sans cesse. «Le salaire minimum augmente de 0,25 $ ou de 0,50 $ à chaque année, mais est-ce vraiment suffisant pour contrer l’inflation du prix du panier d’épicerie? On va finir par manger que des carottes et des patates!», a imagé Mme Ortiz. Pour souligner cet anniversaire, la Croisée organisera plusieurs activités à l’automne, auxquels le public sera convié.

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