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COVID-19 RIVE-SUD : Pas de débordement dans les lieux de culte dans l’agglomération de Longueuil

Lundi 25 janvier 2021 11:30 Juliette Poireau

Contacté par TVRS, le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) mentionne ne pas avoir connu de débordement concernant des rassemblements illégaux ou d’autres comportements en lien avec les mesures de confinement dans les communautés religieuses. Le SPAL opte pour une stratégie de « bonne communication ».

« Nous gardons un lien étroit avec les communautés religieuses du territoire pour éviter la confusion et les informer sur les mesures sanitaires imposées par le gouvernement », explique l’agent du SPAL, Ghyslain Vallières.

En effet, des agents sont particulièrement affectés avec des communautés religieuses afin de sauvegarder une bonne communication, ainsi qu’aux autres communautés particulières du territoire. Le SPAL a mis en place un réseau de communication destiné à ces différentes communautés, dont les religieux, les personnes LGBTQ+, les personnes en situation d’itinérances, les victimes de violence conjugale, les personnes vivant avec une maladie mentale, etc.

« Nous avons des ressources sur place pour aider au mieux ces populations, soutient l’agent Vallières. Depuis le début de la pandémie, on leur rappelle régulièrement les mesures sanitaires et on les écoute concernant leurs craintes et sur ce qu’il est possible de faire ou pas. » Des ressources sont envoyées si c’est nécessaire.

Pour en revenir aux communautés religieuses, le SPAL prend leurs questionnements et les transmet à la Santé publique, avec laquelle les agents ont des réunions plusieurs fois par semaine. « Ça permet d’avoir un message clair qui évite la confusion et les débordements », détaille Ghyslain Vallières.

De plus, le SPAL affirme avoir « une excellente communication » avec les communautés religieuses du territoire. L’agent Vallières rappelle également que « les communautés avec un leadership positif et fort (envers les fidèles) font en sorte que les membres de ces communautés ont moins de difficultés à passer à travers des crises ».

L’agent Vallières donne l’exemple d’une église, dont le nom n’est pas identifié, où le pasteur est en lien avec près de 10 000 personnes par semaine pour discuter et s’informer sur leur santé mentale en ces temps de pandémie. « Si la communauté remarque qu’une personne semble en détresse, on nous le communique afin que des ressources soient déployées pour aider cet individu », raconte l’agent.

Des équipes de prévention sillonnent régulièrement le terrain à la rencontre des communautés particulières et vulnérables. « Notre objectif, c’est de prendre soin de nos communautés et de garder un lien avec elles », conclut l’agent Vallières.

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