Pollution sonore: le revêtement de l'autoroute 30 incommode La Prairie
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Le nouveau revêtement de l'autoroute 30 engendre «un bruit assez strident» qu'entendent les résidents qui habitent à proximité, si bien que La Prairie demande au ministère des Transports de «corriger le tir très rapidement».
«Le bruit sur les autoroutes est une source de litiges et chez nous, ça n'y manque pas. La mise en place des stries s'est faite la semaine du 7 novembre et depuis, nous avons reçu des centaines de plaintes», explique le maire de La Prairie, Donat Serres.
Dans un communiqué envoyé aux médias, le député Richard Merlini indique être «à pied d'oeuvre depuis deux semaines dans ce dossier avec son collègue et ministre des Transports, André Fortin».
Il entend parrainer une pétition signée par des citoyens «incommodés par le bruit engendré par les stries» qu'il pourra «éventuellement» présenter à l'Assemblée nationale.
«J'ai une rencontre la semaine prochaine avec le député. Il m'a dit qu'il amènerait des réponses, mais moi ce que je veux, ce sont des actions et des solutions», lance le maire de La Prairie.
La demande de l'administration Serres est ferme: le ministère des Transports doit refaire le surfaçage.
Le bruit est temporaire, dit le ministère des Transports
«Les travaux d'entretien qui ont été faits sur l'autoroute 30 entre Châteauguay et La Praire, ce sont des interventions employées régulièrement par le MTQ», indique Benoît Lachance, porte-parole du ministère.
L'enjeu de pollution sonore est temporaire, assure également M. Lachance.
«Avec le temps, la surface va se polir. Le temps que ça peut prendre est difficile à estimer, ça dépend de la circulation. Les activités hivernales vont aussi contribuer à polir l'autoroute».
Benoît Lachance indique par ailleurs que des relevés sonores ont été effectués avant le début des travaux afin de «documenter la situation» et que d'autres évaluations sont annoncées.
«Vous savez, les travaux de pavage ont été faits pour améliorer l'adhérence à la route, pas pour que le bruit soit atténué. C'est une question de sécurité publique», tranche le porte-parole.