Les paramédics votent unanimement pour un mandat de grève
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Images TVRS |
Tous les membres du Syndicat des Paramédics et du Préhospitalier de la Montérégie CSN (SPPM-CSN) ont voté à l'unanimité en faveur d’un mandat de grève ce qui risque de toucher les services ambulanciers de la région prochainement.
Le Syndicat qui regroupe quelques 750 paramédics dénonce l'indifférence du gouvernement du Québec qui n'a pas montré d'intérêt à faire avancer les négociations jusqu'à maintenant. Les offres qui sont actuellement sur la table seraient un recul catégorique au niveau des conditions de travail et de la rémunération selon Mathieu Lacombe, Vice-président à la mobilisation du SPPM-CSN.
Les paramédics revendiquent entre autres, le respect des horaires de travail, la bonification du régime de retraite, la lutte aux heures supplémentaires ainsi qu'une meilleure rémunération. Rappelons que leurs conventions collectives sont échues depuis maintenant plus de deux ans.
«Les paramédics de la Montérégie travaillent dans certains des secteurs les plus surchargés du Québec, subissent des heures supplémentaires obligatoires, voient leurs pauses repas compromises et peinent à répondre adéquatement aux appels d’urgence. Dans ce contexte difficile, l’attitude méprisante du gouvernement dans le cadre des négociations affecte le moral de nos membres déjà à bout de souffle», explique Gaétan Dutil, président du SPPM-CSN.
Aucune date a été annoncé pour le moment, mais une grève pourrait être déclenchée par le comité de négociation s'il le juge opportun de le faire. M. Lacombe rassure toutefois les habitants, comme il s'agit d'un service essentiel, les moyens de pression utilisées ne les impactera pas directement.
« Cela dépend de ce qui se passe aux tables de négociation qui ont lieu jusqu’à la fin du mois de juillet. Dès que le comité de négociation juge que c’est le bon moment il peut commencer les démarches pour débuter la grève. Comme il s’agit d’un service essentiel, les moyens de pression seront majoritairement administratif pour être certain que les habitants ne soient pas impactés.» explique Mathieu Lacombe Vice-président à la mobilisation SPPM-CSN.