Le ministère des Pêches et Océans du Canada aurait officiellement reconnu complet ce jeudi le dossier qui a été déposé par l'Administration portuaire de Montréal (APM) pour la demande de permis nécessaires pour effectuer des travaux en eau pour le projet d'expansion du Port de Montréal à Contrecœur. 

Il s'agirait d'une étape importante selon l'APM, elle doit maintenant attendre la réponse officielle du gouvernement fédéral dans les prochaines semaines pour pouvoir commencer les travaux.

« Cette étape témoigne de la rigueur de notre démarche et du travail collaboratif mené depuis plusieurs années avec les autorités gouvernementales, les Premières Nations et les parties prenantes concernées. [...] Nous poursuivons le projet avec transparence et dans le respect des plus hauts standards environnementaux », a déclaré Julie Gascon, présidente-directrice générale de l'APM. 

Ces permis que l'APM a demandés au ministère des Pêches et Océans du Canada leur permettraient d'effectuer des travaux de compensation qui débuterait cette année et se poursuivrait en 2026-2027, mais également des travaux en eau pour l'ouverture du terminale qui est prévu en 2029-2030. Il souhaite également débuter leurs travaux préparatoires à partir du 29 septembre prochain. 

Le projet d'expansion du Port de Montréal à Contrecœur pourrait faire partie des projets d’intérêt national du gouvernement fédéral, cela ferait en sorte qu'il pourrait contourner certaines lois environnementales, cela ne serait toutefois pas leur but. 

« Il ne faut jamais oublier qu’on a entamé les démarches pour obtenir les autorisations dès 2016. Donc on souhaite être un projet d’intérêt national, mais il faut quand même reconnaître qu’au niveau environnemental l’ensemble des mesures ont été déployées dès 2016 et que même pour la demande de permis auprès du ministère de Pêche et Océan cela a été initié en 2021 », a expliqué Julien Baudry, chef de cabinet et vice-président des communications et relations externes au Port de Montréal.