L'IA comme outil de réduction des GES à Longueuil
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Photo : Ville de Longueuil |
La Ville de Longueuil participe à un projet de recherche d'une durée de trois ans lancé par l’Institut de la résilience et de l’innovation urbaine (IRIU), dans le but de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) à l'aide de l'intelligence artificielle (IA).
Intitulé l'IA au service de la résilience des villes et la réduction des GES, le projet, auquel participent VADO, Ouranos, le Pôle sur la ville résiliente de l’UQAM et un réseau de villes et d’organisations québécoises, sera mené jusqu'en février 2028.
L'IRIU croit que « face aux défis croissants liés aux crises climatiques, sociales et économiques, les villes sont confrontées à la nécessité de renforcer leur résilience et de s’adapter aux nouvelles réalités environnementales », et que pour y faire face, il est nécessaire de se tourner vers des « approches innovantes », telles que l'utilisation de l'IA.
« Le projet vise à développer des outils d'intelligence artificielle pour renforcer la résilience urbaine et réduire les gaz à effet de serre », a déclaré Geneviève Héon, conseillère municipale de la Ville, lors de la séance du conseil de Ville du 13 mai, en ajoutant qu'il « propose également un modèle de charte éthique des données et des expérimentations d'outils en intelligence artificielle ».
Selon Longueuil, il lui permettra donc de maximiser son utilisation des données en plus de bénéficier d’analyses, de recommandations spécifiques et de nouveaux outils d’IA pour le développement, la mise en œuvre et le suivi des stratégies et des plans d’action en matière de résilience urbaine et de réduction des GES. Concrètement, la Ville bénéficiera de plusieurs rapports, notamment sur l'analyse des stress climatiques, sociaux et économiques auxquels elle fait face, d'un guide sur la gestion des données municipales pour la résilience et l’innovation, ainsi que d'un accompagnement dans l’utilisation des outils d’IA développés.
Cela dit, l'IA ne produira pas de résultats sans obtenir de données. La Ville devra donc fournir les informations et données nécessaires à l’atteinte des objectifs « dans le respect des lois et règlements en matière de protection des données » et faciliter l’accès aux installations et infrastructures, si nécessaire, pour les recherches et expérimentations prévues dans le cadre du projet.
Tout ce que la Ville récolera devrait aider à améliorer les actions prévues dans plusieurs de ses plans liés à l'environnement et au climat, soit le Plan de protection et de conservation des milieux naturels (PPCMN), le Plan de verdissement, de la Stratégie et du plan d’action pour la résilience aux fortes et le futur Plan climat qui est présentement en élaboration. Elle contribuera environ 63 000 $ au projet.