COMMUNIQUÉ - Entrepris à la mi-octobre, la réfection du parvis de l’église actuelle de La Nativité a permis la mise au jour des fondations et des murs de la 2^e église de La Prairie, construite en 1705 et démolie en1841.

Les archéologues ont aussi découvert une portion de l’ancienne place publique, composée d’un dallage de cailloux en parfait état de conservation, ainsi que plusieurs petits ossements humains. Cette ancienne place publique, intacte, présuppose l’existence de sols plus anciens dessous et la possibilité d’y localiser une partie de la palissade en bois du fort de La Prairie.

Évidemment, ces sondages ne sont que le balbutiement de ce que pourrait révéler ce site exceptionnel. Aux dires des archéologues de la firme Arkéos, il s’agit de :

« vraisemblablement la plus grande surface intouchée archéologique et intacte de tout le site patrimonial déclaré de La Prairie ! » ;

« la première et probablement la seule fois que le secteur du parvis sera disponible pour une expertise archéologique. Des recherches approfondies et extensives permettraient de combler les connaissances, jusqu’à présent incomplètes, du secteur particulièrement en ce qui a trait au 18e siècle » ;

« le potentiel d’occupation plus ancienne autochtone demeure présent. »

Dans le contexte actuel, avant même de révéler leurs secrets, ces vestiges pourraient être recouverts faute d’argent. L’Assemblée de fabrique de la paroisse La Nativité de la Sainte-Vierge est à la

recherche de fonds supplémentaires pour financer la poursuite des fouilles et les aménagements qui pourraient mettre en valeur la richesse exceptionnelle de ces artefacts du passé de La Prairie.