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La nouvelle directrice générale de la Ville de Brossard quitte après six mois seulement

Lundi 04 février 2019 07:45 TVRS

Le bureau du directeur général de la Ville de Brossard semble doté d’une porte tournante, car il n’aura fallu que six mois pour que la nouvelle venue en poste, Manon Bernard, ne quitte ses fonctions. Il s’agit de la troisième personne à occuper ces fonctions en deux ans seulement, sans compter le repêchage du DG précédant, Patrick Savard, qui avait quitté Brossard, en 2014, pour aller occuper les mêmes fonctions à Longueuil.

En juillet dernier, Mme Bernard a remplacé Claude Chevalier, qui occupait le poste de façon intérimaire en l’absence du DG, Nicolas Bouchard. Ce dernier avait quitté son poste, il était en congé de maladie depuis mai 2017. Il a finalement quitté en mars 2018.

Il n’y a cependant pas que le poste de directeur général qui vit un véritable roulement de personnel, à Brossard.

Un survol de la situation réalisé en octobre dernier, indiquait que pas moins de 44 employés avaient quitté la fonction publique de Brossard. Cela représente un taux de roulement de près de 16 %.

À son entrée en poste en juillet dernier, madame Bernard avait déclaré à un journal local : « Ça n’a pas de bon sens. Mon objectif est de diminuer ce nombre, avait dit la nouvelle directrice, reconnaissant que les chiffres sont hors normes. Nous aussi, on s’est questionné! »

En 2016 et 2017, ce sont respectivement 38 et 42 départs qui ont été répertoriés. Parmi ces départs sont comptabilisés les retraites, les fins de contrats, les mises à pieds et les démissions. L’année 2018 a donc établi un nouveau record.

Le directeur des ressources humaines, Daniel Hébert, et l’ex-chef de cabinet de la mairesse, Yves Lemire, s’entendent, par ailleurs, pour pointer l’instabilité à la direction générale comme une des sources potentielles du problème.

« J’ai vu passer trois directeurs généraux depuis mon entrée en poste, il y a deux ans », précisait, Daniel Hébert, il y a quelques mois, à un média local.

« Je suppose que des choses ont été instaurées sans avoir une direction claire, indique pour sa part Yves Lemire. Quand il n’y a pas de capitaine à bord, les gens sont obligés de suppléer à d’autres jusqu’à temps qu’il y ait un directeur qui entre en poste. Ça peut avoir causé des perturbations au sein de l’administration. »

Notons que monsieur Lemire a été le chef de cabinet de l’ex-maire Paul Leduc. Il avait quitté avant la fin de son mandat (avec prime de départ) et il était revenu au début du mandat de la nouvelle mairesse Assad. Il a de nouveau quitté son poste il y a quelques mois.

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