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COVID-19 RIVE-SUD : Besoin de moniteurs de camps de jour au Centre Petite Échelle

Mardi 12 mai 2020 15:35 Juliette Poireau

Le Centre Petite Échelle de Longueuil cherche tant bien que mal des moniteurs de camps de jour et des intervenants pour une possible réouverture au mois de juin.

L’organisme offre des services d’accompagnement et d’apprentissage aux enfants avec des besoins particuliers, en plus de trois camps de jour lors de la saison estivale. Un à Longueuil et deux à Terrebonne.

Néanmoins, en date du mardi 12 mai, Isabelle Julien, la directrice générale du Centre, explique n’avoir que « deux employés pour les camps ». « À cette période l’année dernière, on avait déjà trouvé tous nos employés et on avait même commencé les formations », ajoute-t-elle.

L’organisme aurait besoin d’une vingtaine de moniteurs et monitrices pour assurer le camp de jour.

Normalement, les camps de jour ouvrent à la fin de l’année scolaire, soit autour du 25 juin. Pourtant, les organismes qui offrent des camps de jour n’ont aucune directive sur la réouverture des camps, sur les mesures à respecter, sur les activités possibles, etc. « On commence à mettre de la pression sur la Ville de Longueuil et l’Association des camps du Québec, parce qu’on doit se préparer. On est quand même à cinq semaines des ouvertures », mentionne Mme Julien.

À ce jour, une vingtaine d’enfants sont déjà inscrits au camp de jour à Longueuil. Cet engouement rend les choses plus complexes, car « il va falloir trouver des locaux plus grands pour accueillir tout le monde et respecter la distanciation physique », ajoute Isabelle Julien.

Comment inciter les jeunes à venir travailler ?

Isabelle Julien se questionne sur les aides gouvernementales qui n’encouragent pas les étudiants à venir travailler. « Ils sont payés à ne rien faire à la maison, la question se pose. »

Afin d’attirer les jeunes, le Centre Petite Échelle propose une augmentation du salaire habituel de moniteur de 2 $ de l’heure, une prime COVID-19 et une prime à tout employé qui en réfère un autre.

Mme Julien rappelle également que travailler auprès de cette clientèle est une véritable vocation. « On se rend compte du bien qu’on fait, et c’est très valorisant. Nos intervenants sont charmés par ces enfants si attachants et restent parmi nous en général. »

De plus, la situation actuelle rend la recherche d’employés plus difficile, notamment en raison de la peur et des craintes d’attraper la maladie. « C’est l’inconnu pour tout le monde, cela créé de l’insécurité chez nos familles, mais elles ont besoin de nous, virus ou pas virus », conclut Isabelle Julien.

Rappelons que le Centre Petite Échelle continue sa mission auprès de neuf familles, à domicile, toujours avec le principe d’un intervenant, un enfant. Pour se préparer à un retour dans les locaux et s’habituer au port du masque, l’organisme a fait fabriquer des ensembles de masques pour l’intervenant et l’enfant, en plus de touts petits dédiés aux poupées ou aux doudous des enfants.

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