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Absence de l'opposition aux séances extraordinaires : la mairesse invite la CMQ à enquêter

Vendredi 22 juin 2018 10:00 TVRS

Après une deuxième absence consécutive des membres de l’opposition à une séance extraordinaire, la mairesse de Longueuil Sylvie Parent sollicite la Commission municipale du Québec (CMQ) afin qu’elle enquête et sanctionne leur « attitude ».

 

Convoqués à une deuxième assemblée extraordinaire le jeudi 21 juin, les élus de l’opposition ne se sont pas présentés à nouveau. Leur argument était le même que la veille : quelques-uns d’entre eux n’étaient pas disponibles, alors ils ont « solidairement » choisi de tous s’absenter.

 

Pour la mairesse de Longueuil, l’opposition « prend en otage les citoyens et monopolise indûment l’administration municipale en convoquant des assemblées et en décidant de ne pas se présenter ».

 

C’est dans ce contexte que Sylvie Parent « sonne la fin de la récréation » et demande à la CMQ d’enquêter afin de connaître les « motifs » de leurs absences et qu'elle applique des « sanctions disciplinaires » si nécessaire.

 

Rappelons que l’opposition a demandé à Mme Parent de convoquer une séance extraordinaire entre le 26 et le 29 juin. Considérant les motifs de cette rencontre comme « urgents », Mme Parent l’a plutôt fixée au 20 juin. Comme le quorum n’a pas été atteint à ce moment, la séance a été ajournée au lendemain. Cette deuxième tentative s’est également avérée vaine.

 

Suspension des commissions et sanctions morales

 

La tenue de cette séance extraordinaire a été exigée par l’opposition quelques jours après que la mairesse de Longueuil suspende toutes les commissions locales de la Ville. L'administration municipale est « débordée » par les multiples mandats qui lui sont remis et fait face à un problème « d'efficacité », avait alors justifié la mairesse.

 

Une motion de blâme a été déposée à l'endroit de Sylvie Parent pour cette raison, l’opposition expliquant qu’il s’agit d’un « affront à la démocratie ».

 

À son tour, Sylvie Parent a déposé une motion de non confiance à l’endroit de Jonathan Tabarah, président du conseil, puisqu'il a endossé la motion de blâme. Son rôle l’oblige à être neutre, un élément qu’il a transgressé, a alors expliqué la mairesse.

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