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Varennes : «rien à faire» pour relancer le centre-ville, selon le maire

Vendredi 15 juillet 2016 00:00 TVRS

Le maire de Varennes, Martin Damphousse, croit qu’il n’y a «rien à faire» pour revitaliser le boulevard Marie-Victorin, qui traverse la municipalité en son cœur. Il explique que l’attrait des autres grandes villes est trop important, et que Varennes «restera toujours une ville-dortoir». «Le Varennois traditionnel aura toujours le réflexe de magasiner ou de bouger vers l’ouest, vers Boucherville, Longueuil, Montréal, le Dix-30 […]. Ça, on ne peut pas changer ça. Il y a une mouvance naturelle qui se produit. Pour le cœur de la Ville, qui est plus à l’est, ça devient difficile.» Le maire a donné en exemple plusieurs entreprises privées qui sont situées au centre-ville et qui font piètre figure en matière d’esthétisme. De l’aveu même du maire, le cœur de la Ville n’est pas l’endroit le plus agréable pour les yeux. «C’est au propriétaire privé à faire sa part. Nous, on ne peut qu’offrir du support», a ajouté M. Damphousse. Vie de quartier «extraordinaire» Le maire refuse toutefois de dire que Varennes n’est pas animée par une vie de quartier. Au contraire, il la croit plus vivante que jamais. «La vie de quartier est extraordinaire. […] On a qu’a pensé aux "Veillées du jeudi prennent l’air", où huit nouveaux spectacles sont présentés au parc de la Commune. En parlant de ce parc, c’est imbattable, il n’y a pas une ville qui peut battre ce site-là!», a fièrement expliqué le maire. M. Damphousse a également voulu souligner les investissements dans les lieux patrimoniaux, les parcs et les pistes cyclables pour témoigner de la vitalité de la vie de quartier varennoise. «Lorsqu’on a [le siège social de] Jean Coutu qui arrive avec autant d’emplois, autant d’investissement, on peut avoir l’impression qu’on ne parle que de développement économique. Mais il y a tellement beaucoup d’autres choses qui se sont faites et qui continuent à se faire!» La projet du centre chinois à l’eau ? La réalisation du Centre international de commerce, éventuellement construit par un entrepreneur chinois, n’a jamais été moins sûre. La Ville ne sait pas si le projet de 60 millions $ verra finalement le jour. «On a pas de nouvelles. Ça fait environ deux mois que la transaction du terrain […] entre l’entreprise chinoise et le Groupe Robert doit avoir lieu. Mais pas de nouvelles, ni du groupe chinois, ni de Michel Robert.» M. Damphousse est seulement certain que la transaction entre les deux entreprises pour l’achat du terrain n’a pas eu lieu. Il croit d’ailleurs que la communication est maintenant rompue entre les deux partis. «Qu’est-ce que ça veut dire pour la suite des choses? C’est bien difficile de présumer», a-t-il expliqué, sans aller jusqu’à dire que le projet est à l’eau. «On va souhaiter que ça fonctionne, mais si ça ne fonctionne pas, il y aura d’autres projets», a-t-il conclu.

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