Au cours de l’année 2018, 75 personnes ont contracté le virus du Nil occidental en Montérégie, ce qui constitue un record.

Le virus, qui se transmet à l’humain par la piqûre d’un moustique infecté, guérit spontanément la majorité du temps, mais peut mener, dans de rares cas, à une infection extrêmement grave. Une personne sur 150 développera la maladie sous une forme grave, soit une méningite (infection des enveloppes du cerveau), une encéphalite (inflammation du cerveau) ou la paralysie des membres inférieurs.

Celle-ci affecte particulièrement les personnes âgées ou atteintes d’une maladie chronique. Les symptômes les plus fréquents sont les maux de tête et la fièvre parfois accompagnés de maux de ventre ou de cœur, de douleurs musculaires ou de rougeurs à la peau. Les complications peuvent mener à de la réadaptation, puisque certaines personnes en gardent des séquelles permanentes, et des décès sont possibles.

Les personnes les plus touchées sont les adultes de 40 ans et plus, et la proportion augmente avec l’âge.

« Les personnes âgées de 50 ans et plus et les personnes atteintes d’une maladie chronique comme le diabète, une maladie du cœur ou un cancer sont plus susceptibles de développer une forme grave de la maladie », affirme le médecin-conseil à la Direction de santé publique, Dr François Milord.

Afin de se protéger de la maladie, il faut éviter les piqûres de moustique, puisqu’il n’existe ni vaccin ni traitement.

La période estivale est particulièrement propice à la maladie puisque la population de moustiques augmente. Ceux-ci sont plus actifs le soir et la nuit. Afin de réduire le risque de piqûres, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Centre recommande l’utilisation d’un chasse-moustiques à base de DEET, d’icaridine, d’eucalyptus citron ou d’huile de soya, et le port de vêtements longs et clairs.