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Plus de 340 000 retraités de l’État québécois sont furieux contre le PQ et boudent le PLQ

Vendredi 20 avril 2018 08:30 TVRS

Les plus vieux se souviennent, et le rappellent aux plus jeunes, des coups bas subis par un gouvernement péquiste et des promesses non tenues par le PLQ.

Avant 1982, les retraités de l’État québécois pouvaient compter sur une rente pleinement indexée à l’augmentation du coût de la vie pour éviter un appauvrissement continu, à l’instar des pensions du Régime des rentes du Québec, de la pension de la sécurité de la vieillesse, des rentes versées aux conjoints séparés, etc. Cette entente était négociée dans la convention collective. À chaque paye, un montant était soustrait et investi. C’était une sorte de salaire différé, en prévision de la retraite. Le gouvernement s’était engagé à en verser autant, contre un moindre salaire. Mais il ne le fit jamais, préférant se constituer une dette envers les retraités, sans intérêts.

1982 : La désindexation un cadeau du PQ

En 1982, le gouvernement passa la loi 68 pour désindexer les rentes de retraite des retraités de l’État québécois sous prétexte que la pleine indexation des retraites allait vider la Caisse à cause du haut taux des prix à la consommation. Or, l’IPC a atteint 12,3 % alors que le taux de rendement obtenu par la CDPQ a été de 28,1 %. Autrement dit, la piscine se remplissait plus vite qu’elle ne se vidait.

De plus, le salaire des employés de l’État fut coupé de 20 %. Ce qui devait durer trois mois ne fut jamais corrigé. L’année suivante, les élus se votèrent une augmentation de salaire.

L’appauvrissement prévu affecta surtout la majorité des membres du RREGOP, composée de femmes, dont la rente était déjà plus faible à cause du moindre salaire qu’elles touchaient à l’emploi et des congés de maternité.

Les rendements de la CDPQ

De 1975 à 2010, le rendement moyen de la Caisse de dépôt et placement du Québec fut de 10,22 % alors que la moyenne de l’IPC était  en dessous de 5 % pour la même période.

Le Hold Up de1997

En 1997, la Loi 104 autorisait le gouvernement à piger 800 millions dans le fonds des retraités pour financer le départ hâtif à la retraite des employés des secteurs public et parapublic, avec les conséquences que l’on sait. Mario Dumont cria au hold up. Cette ponction, incluant les intérêts, vaudrait actuellement plus de deux milliards.

Une promesse non tenue du PLQ

Soudainement, le parti libéral eut une prise de conscience « humanitaire ». Son Conseil général avait résolu en 2002, « qu’un prochain gouvernement libéral procédera progressivement à l’indexation des régimes de retraite des employés des secteurs public et parapublic, de façon à rétablir le pouvoir d’achat de ces retraités ». Il fut élu mais renia sa promesse. On la lui rappela en vain aux élections suivantes.

Des baisses de cotisation coûteuses.

De 2000 à 2005, par la Loi 131, le gouvernement autorise une baisse de la cotisation des actifs au fonds de retraite, de plus de 2 %. Ce qui créa une perte de plus de 2 milliards pour le fonds, hypothéquant ainsi le fonds pour le futur.

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