Cette semaine avait lieu l’ouverture officielle de l’école régionale Brenda-Milner, la première institution dans l’ouest de la Montérégie à ouvrir ses portes uniquement à des élèves en situation de handicap.

Cette école spécialisée située à Châteauguay est une collaboration entre la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS), la New Frontiers School Bord et le CISSS de la Montérégie-Ouest. Elle accueille présentement 48 élèves francophones et anglophones, âgés de 4 à 13 ans, ayant une déficience intellectuelle moyenne à profonde. Au maximum de sa capacité, elle pourra accueillir de 80 à 85 élèves âgés de 21 ans et moins de niveaux préscolaire, primaire et secondaire. Un agrandissement serait aussi possible afin de porter sa capacité d’accueil à un total de 140 élèves.

Celle-ci contient 16 locaux de classes, des locaux de soins, des locaux de services, des salles multisensorielles, des salles de musicothérapie, de lecture, de psychomotricité, d’ergothérapie, de soins d’hygiène et de repas médicaux, un bassin thérapeutique, un gymnase et une aire de jeux extérieure. Elle a également été construite en fonction des besoins spécifiques de chaque élève.

Selon le directeur de l’école régionale Brenda-Milner, Christian Trudeau, les élèves devraient être transférés dans des établissements de la Montérégie-Est ou de la Montérégie-Centre avant l’arrivée de cette nouvelle institution. « On avait une partie de notre clientèle pour laquelle on n’était pas capable d’offrir des services à la hauteur de leurs besoins. On devait les transporter vers d’autres écoles et ça pouvait prendre un certain temps alors que certains élèves ne sont pas nécessairement capables de faire de longues distances », explique M. Trudeau.

L’institution scolaire a été nommée Brenda-Milner à la suite d’un processus faisant appel à la communauté. Au total, 335 propositions de noms ont été envoyées. Le comité de sélection a sélectionné le nom de Brenda Milner en l’honneur de cette professeure de psychologie et de ses travaux de recherche sur le fonctionnement du cerveau et sur la mémoire. Selon les commissions scolaires, ceux-ci ont eu « des retombées positives et une influence extraordinaire à l’avancement de l’éducation des enfants ».