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Légalisation du cannabis: plus d'experts en reconnaissance de drogues formés au SPAL

Jeudi 30 novembre 2017 14:00 TVRS

Quatre agents supplémentaires du Service de police de l'agglomération de Longueuil seront formés au printemps prochain afin de détecter les automobilistes qui conduisent avec les capacités affaiblies par la drogue, dans la foulée de la légalisation du cannabis le 1er juillet 2018.

Ces formations porteront à neuf le nombre d'agents évaluateurs au sein de la police de Longueuil, aussi appelés «experts en reconnaissance de drogues».

 

L'ensemble des patrouilleurs a toutefois déjà reçu une formation de trois jours afin «d'administrer les épreuves de coordination des mouvements», tels que la vérification des yeux ainsi que les tests «marcher et se retourner» et «se tenir sur un pied», indique Mélanie Mercille, porte-parole du SPAL.

 

Les agents sont également outillés pour reconnaître «les signes d'un conducteur dont la capacité de conduite est affaiblie par la drogue, l'alcool ou la combinaison des deux».

 

Un refus qui peut être coûteux

 

Si un agent a des «motifs raisonnables» de croire qu'un individu a conduit sous l'effet de drogues, celui-ci est arrêté et amené dans un poste de police où il reçoit l'ordre de se soumettre aux tests d'un agent évaluateur, qui peuvent prendre jusqu'à 45 minutes.

 

Les signes vitaux et le niveau d'attention du conducteur sont parmi les facteurs évalués, mais si nécessaire, un échantillon d'urine peut être envoyé au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale.

 

Une personne qui refuse de se soumettre aux différentes évaluations s’expose à une infraction de refus au Code criminel, à une suspension de son permis de conduire pour une durée de 90 jours et à la saisie du véhicule pour une durée de 30 à 90 jours, explique Mme Mercille.

 

Par ailleurs, le Service de police de l'agglomération de Longueuil demeure «très attentif» à l'appareil de détection de drogue par la salive qui sera approuvé par le Code criminel.

 

«Il est encore trop tôt pour connaître le nombre et la date [d'appareils de détection de drogue par la salive] que nous allons acquérir», indique cependant la porte-parole.

 

 

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