L’élargissement de l’autoroute 30 ne fait pas partie des solutions à court terme envisagées par le gouvernement Couillard pour remédier aux problèmes de circulation sur cette voie rapide.

Dans une entrevue accordée à TVRS, la ministre responsable de la Montérégie, Lucie Charlebois, a tenu à remettre les pendules à l’heure concernant ce projet chéri par la communauté d’affaires de la Rive-Sud.

 «L’élargissement va arriver en bout de pistes si tous les autres moyens n’ont pas servi à améliorer la fluidité. […] Est-ce que c’est ça qui va être fait en premier? Non», a admis Mme Charlebois.

Par «tous les autres moyens», la ministre fait référence, notamment, au transport en commun, au covoiturage, et à la réfection des bretelles d’autoroute. Des initiatives qui sont déjà en branle, affirme-t-elle.

La députée de Soulanges préfère désormais parler de l’importance de la «fluidité», plutôt que de l’«élargissement».  

«La priorité, c’est vraiment la fluidité. Et si tous les autres moyens ne suffisent pas, on va y arriver, à l’élargissement», a-t-elle résumé

Mme Charlebois affirme que l’avènement du Réseau électrique métropolitain (REM) est venu changer les plans du gouvernement quant à l’élargissement de l’autoroute 30. Pourtant, la ministre répétait en octobre dernier – six mois après l’annonce de la Caisse de dépôts et placements – que l’élargissement de l’autoroute 30 était devenu «une priorité» pour elle et pour les élus du gouvernement.

La ministre évalue l’élargissement de l’autoroute 30, entre les autoroutes 10 et 20, à quelque 100 millions $.