Les élus de l’opposition officielle déposeront mardi soir, au conseil municipal, la déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique, une motion non partisane qui vise à accélérer la mise en place d’initiatives vertes pour que les émissions de gaz à effet de serre soient réduites.

En reconnaissant l’état d’urgence climatique, les élus s’engagent à déployer des actions concrètes, rapides et de grandes envergures sur les plans de l’urbanisme, du transport et de l’aménagement du territoire, trois compétences municipales.

Le chef de l’opposition, Xavier Léger, souhaite également que Québec et Ottawa appuient concrètement les villes dans leurs démarches. Comme gouvernement de proximité, elles jouent un rôle environnemental « déjà important », alors ce soutien est essentiel, dit-il.

Selon toute vraisemblance, cette déclaration sera entérinée par l’ensemble du conseil mardi soir.

Ce faisant, les élus longueuillois emboîteront le pas à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), et les 82 municipalités qu’elle regroupe, qui l’a adopté lundi dernier. À leur tour, les élus de Saint-Bruno-de-Montarville l’ont adopté début novembre.

Les citoyens se mobilisent

Une délégation citoyenne s’est aussi organisée pour déposer une déclaration d’urgence climatique au conseil municipal, le 13 novembre.

Le texte stipule que « seules la reconnaissance de l’état d’urgence climatique et la mise en place de plans de transition d’urgence peuvent contrer un effondrement économique, une crise de santé publique, une pénurie alimentaire troublante, un anéantissement de la biodiversité et des crises de sécurité nationale et internationale d’ampleur sans précédent. »

Selon la page Facebook de l’événement, 15 personnes devraient assister à ce dépôt.

Certaines personnes prévoient également d’intervenir pendant la période de questions du public.